L'ancienne gare de Bobigny est aujourd'hui oublié sous une friche entre deux axes majeurs du grand Paris, le long de la future Tangentielle Nord. Entre 1943 et 1944, cette gare a vu la déportation de 22 500 hommes, femmes et enfants vers le camp d'Auschwitz.

Ce lieu de mémoire enfoui constitue également une zone infranchissable entre deux quartiers Bobigny, amplifié par les cisaillement urbains.

Sur une étude globale des potentiels d'évolution de la zone d'activité adjacente et des dynamiques urbaines qui gravitent autour du site, ce projet de recherche et d'application interroge la place de la mémoire au cœur du dispositif urbain.
Le parc de mémoire s'appuie sur la réserve de biodiversité naturellement constitué pour dessiner un espace de transmission. Ce parc se définit parallèlement et en dialogue avec le développement d'une nouvelle trame urbaine autour d'un quartier et d'un franchissement qui font de ce triangle un trait d'union et un dialogue entre l'histoire et les quartiers.